samedi 29 novembre 2008

Les rencontres


Je vois que vous fantasmez sur le sujet... Ne bâtissez pas de roman, ce sont des rencontres sans lendemain, mais tellement riches sur le plan humain. Voyager seule est le meilleur moyen d'engager le dialogue, la première question étant toujours l'étonnement; quand on fait partie d'un groupe, on vit protégé dans un cocon et on tourne en rond dans les conversations, parfois avec des personnes qu'on ne fréquenterait pas si on avait le choix.

Voilà le préambule; oui j'ai parlé avec toutes sortes de gens, en anglais - tout le monde garde son sérieux dans les places à 5 francs - avec un peu de culot on se fait toujours comprendre; je n'ai eu que trois fois l'occasion de parler français...

La première fois, c'était à Addis, dans le "business center" de l'hôtel, où nous nous battions tous les deux avec les connections: un Italien, polyglotte, cultivé, aux connaissances universalistes, un mélange d'Umberto Eco et de Marcelo Mastroiani, si vous voyez ce que je veux dire; longue conversation sur les antiquités éthiopiennes, on en connaissait un bout sur le sujet tous les deux; travailleur dans la coopération et non touriste, est passé comme un météore dans ma vie...

La photo, un autre type de rencontre, comme on en fait constamment sur la route, tout aussi éphémère... Ne parlait que l'amharique; une certaine allure, non ?

3 commentaires:

M agali a dit…

C'est dur à apprendre, comme langue, l'amhrique? Parce qu'il y en a qui motivent, en effet.

Virginie a dit…

Oui c'est dur, très dur; j'ai réussi à retenir quelques mots de base, mais chaque fois que je les prononçais, je provoquais une hilarité polie... d'accord, je ne suis pas douée !

Anonyme a dit…

Moi je pensais que c'était de Joe Dassin : "L'amhrique, l'amhrique, je veux l'avoir, et je l'aurai..."
Jéjé