La faute à mon scepticisme ? Toujours est-il que c'est sur la péninsule de Zeghe que mon Sony a rendu l'âme, mon beau Sony rouge... Le moteur s'est mis à vibrer et l'objectif à trembler; un coup de chaleur ? Sont sensibles ces petites machines. Il semble aussi que ce soit mon destin: pas un seul voyage sans problème de caméra.
Santi me récupère en pleurs au port; je dis qu'on peut retourner à Addis Abeba pour acheter un nouvel appareil, mais quelle perte de temps sur le programme ! Santi n'est pas d'accord et il m'emmène - une course infernale - faire le tour des magasins de Bahir Dar; et le miracle se produit ! Je trouve un Sony - pas le dernier modèle, mais pas mal du tout - et c'est ce que je veux, pour utiliser mes cartes-mémoires. Seul problème, pas de batterie de réserve (elles sont toutes différentes chez Sony), futur cauchemar dans le désert et le sud.
Deux jours plus tard, mon Sony rouge accepte de nouveau de fonctionner - mais seulement le matin... Je terminerai le voyage en jonglant avec les deux appareils !
Photo : le Nil Bleu quittant le lac Tana; d'accord, l'effet fait un peu Hamilton, et celle-ci je l'ai gardée; mais j'ai dû en supprimer quelques autres...
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