Voilà qui va à l'encontre des préjugés !
Oui l'Ethiopie est un pays agricole, on y cultive le tef, le blé, le maïs, l'orge, le sorgho, le riz,des légumes, la canne à sucre et j'en passe, mais sa grande richesse: le cheptel, surtout bovin.
Les zébus sont les biens les plus précieux des fermiers éthiopiens et des tribus de l'Omo, pour le lait, le beurre, et même le sang (obtenu par une saignée au cou de l'animal).
Les tribus de chèvres et de moutons complètent le tableau, pour le lait et la viande. Nulle part on ne fabrique du fromage.
Manger de la viande est l'aspiration première de tout Ethiopien; bien sûr, pour beaucoup c'est encore réservé aux jours de fête...
Dans les campagnes, la plupart ne font encore qu'un repas par jour, toujours à base d'injera.
Dans les restaurants de tous niveaux, la carte comporte avant tout des plats de viande (du boeuf), et si des plats végétariens y sont toujours repris, c'est en prévision des mercredis et vendredis, jours maigres, mais pas respectés par tous.
Un plat que Santi appréciait: des morceaux de boeuf crus - notre fondue bourguignonne, quoi, mais avec beaucoup de gras autour de la viande - qu'il avalait enveloppés d'injera avec une sauce piquante, sans aucune cuisson.
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