Entre Gondar et Axoum, 380 km; aucune infrastructure sur le parcours qui permette de scinder l'étape, il faut donc rouler...
Les groupes joignent les deux villes par avion: c'est un péché, dit Santi, ils manquent la plus belle route du pays...
Jusqu'à Debark (environ 100km), point de départ des treks dans la montagne, c'est l'asphalte; mais ensuite... une piste en lacets qui serpente dans la montagne ! C'est fabuleux, en effet, mais très dur et pour le conducteur et pour le passager... on avale des tonnes de poussière, on est secoué, pas un moment de répit et le chemin ne finit jamais. A chaque virage on voudrait s'arrêter pour prendre des photos...
Dès que l'on pénètre dans la province du Tigray, la terre devient rouge, et nous aussi, tellement nous sommes couverts de poussière. A Axoum, je choisis le meilleur hôtel (Remhai), et je suis accueillie... par une coupure de courant qui dure deux heures; l'électricité reviendra dans l'hôtel, qui possède un générateur, mais pas dans la ville. Santi s'en fiche, il paraît qu'il s'est endormi sans même se déshabiller... Moi je goûte le vin ethiopien - oui ça existe - et je m'endors en rêvant de montagnes.
2 commentaires:
Splendide!
Oui, et pourtant je suis déçue par les photos; pas une seule n'est à la hauteur de la beauté du paysage et de la difficulté du chemin...
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