dimanche 14 décembre 2008

Vu d'en haut







A Harar, je descends dans un hôtel idéalement situé : à deux pas de l'antique muraille, surplombant le marché. J'obtiens une chambre avec balcon, à l'avant ! Dès l'aube, les femmes arrivent, ployant sous les ballots de khat; elles s'installent par terre, au mieux s'assoient sur un caillou, et déballent la marchandise; aussitôt le ballet des acheteurs commence et ne s'arrête qu'au soir; plusieurs fois, des gamins les ont réapprovisionnées. Elles sont là toute la journée, bébé au sein ou sur le dos, envoyant aux commissions les gamins qui traînent. Des hommes dorment par terre, terrassés par la drogue ou la misère. C'est un va-et-vient continuel, on vit on meurt dans la rue.

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