lundi 15 décembre 2008

La vieille ville de Harar et le musée Rimbaud




Disons-le tout de suite: j'ai aimé cette ville d'un autre temps, condamnée à le rester à l'intérieur de ses vieux remparts; des 6 portes historiques, il ne reste plus grand-chose, assez pour imaginer Richard Burton, déguisé en marchand arabe, franchissant le seuil de la ville interdite, troisième ville sainte de l'islam. Aujourd'hui, plus aucun danger, les 90 mosquées (souvent intégrées aux habitations) cohabitent avec les deux églises, l'une orthodoxe et l'autre catholique. Le seul endroit où l'on se sent vraiment en terre musulmane est le "café", où l'on ne sert que des limonades, alors que les Harari sont très fiers de leur brasserie, qui fournit la "Harar beer", bière tout à fait convenable (foi de Belge).


Il faut parcourir les antiques ruelles en flânant, comme je l'ai fait, pour sentir battre le poumon de cette ville très spéciale - orientale et africaine à la fois.


Le musée Rimbaud est installé dans une demeure splendide, bâtie pour un riche marchand indien; j'y ai passé beaucoup de temps à admirer les très belles photos en noir et blanc, certaines de Rimbaud lui-même ou de Monfreid; c'est d'ailleurs le principal intérêt de ce musée, dans lequel j'ai vu passer plusieurs groupes distraits, alors que je ne savais pas me décider à partir; Benjamin s'est presque endormi sur un banc à l'ombre. Je vous laisse en compagnie de mes photos...

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