lundi 15 décembre 2008

Le marché de Harar




La vieille ville et ses ruelles ne permettant pas le développement d'un marché tentaculaire, il s'est installé hors des murailles, juste sous le balcon de ma chambre d'hôtel. On l'appelle le marché chrétien, en opposition au petit marché musulman qui se tient toujours au centre de la vieille ville, mais il est clair que la religion n'a rien à voir dans cette dénomination.


Je le visite en compagnie d'un charmant guide qui se fait appeler Benjamin (comme en Chine les guides se trouvent un prénom anglophone, plus facile à retenir pour les touristes) et j'avoue qu'il est bien nécessaire pour s'orienter dans les dédales de ce bazar oriental.


Trois parties bien distinctes: le marché traditionnel, légumes, fruits, épices, céréales, quincaillerie... et bien sûr khat; le marché de seconde main, particulièrement fourni; et finalement, le marché de contrebande !!!
Oui la contrebande est légale, en quelque sorte; si les marchandises arrivent jusqu'ici malgré les contrôles, elles se vendent tranquillement sans se cacher.
C'est le nouveau temple de la consommation; on y trouve de tout, depuis l'électronique made in Korea jusqu'aux jeans levis, en passant par les cosmétiques occidentaux, sans oublier les contrefaçons chinoises. C'est moins cher qu'à Addis (où les commerçants paient des taxes), et beaucoup font le voyage rien que pour le shopping...

J'ai demandé le prix des produits Dove, sensiblement le même qu'en Belgique. Une fortune pour les Ethiopiens ordinaires; les clients sont la classe sociale montante, celle des "affaires".

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