Novembre, c'est la période des moissons, et partout dans les champs, je vois les fermiers récoltant le tef jauni, bien mûr (à la main)
Rappel: le tef, céréale cultivée uniquement en Ehiopie, base de l'injera.
Deuxième étape: les boeufs tournent en rond pour piétiner le tef et séparer les grains, une scène qui se répète tout le long de la route...
Toutes les opérations se font à la main (ou au sabot), jusqu'au moment où la farine donnera l'injera, grande crêpe cuite au feu de bois - l'injera amhara ayant un diamètre plus grand que l'injera oromo...
J'ai bien aimé l'injera, mais parfois elle a un goût aigre qui me déplaît - c'est parce que le tef est mélangé au sorgho, me dit Santi, par économie, car le tef est cher dans les régions où il pousse mal, en altitude par exemple.
Je me demande avec quelle céréale sont préparées les injeras du restaurant de Bruxelles...
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