Chacun sa méthode !

L'injera, ça se partage... Et même, il est de bon ton d'offrir la première bouchée à celui ou celle qui partage votre assiette.

J'ai décidé d'abandonner l'ordre chronologique de mon voyage; sur ces deux photos, nous sommes dans le sud, dans un village "dorze" reconstitué pour touristes, pompeusement baptisé "lodge".

Huttes à la mode dorze, meublées d'un lit et raccordées à l'électricité (mais bien entendu ce soir-là, coupure de courant); le tout rassemblé autour d'un auvent communautaire; en guise de sanitaires, une feuillée à la mode scoute, délimitée par des branches d'ensève plutôt clairsemées, et il fallait oublier toute idée d'intimité.

Le repas, vous l'avez devant les yeux; arrosé de plusieurs petits verres de cet alcool blanc local appelé Ouzo, qui n'a rien à voir avec l'authentique Ouzo grec, et qui rappelle plutôt notre pecket national. Histoire d'oublier la fraîcheur du soir - on se trouve à la montagne - et les conditions spartiates du logement.

(allez donc me reprocher mon silence Internet de cette période)