
Pour me servir de guide, un charmant Rasta à la parole lente et nonchalante (sont tous comme ça les Rastas); il est le fils n°2 d'une famille qui gère cette communauté. Les huttes (hauteur 23m) imitent le faciès d'un éléphant (oui oui regardez bien), parce qu'autrefois les éléphants étaient nombreux et qu'ils épargnaient ces habitations, croyant avoir affaire à un congénère (ça s'appelle tromper un éléphant...) (oui, je sais, c'est nul). Chaque hutte est occupée par une famille et... le bétail. (ouf, la mienne n'abritait que des araignées). Les huttes plus petites ont été bouffées petit à petit par les termites et servent de débarras, de cuisine ou de chambre de lune de miel ! Quand les termites ont tout mangé, on reconstruit.
Le village disparaît sous les faux bananiers, ou ensèves, et on se croirait dans la jungle... Les Dorze tirent tout de l'ensève, les feuilles comme tuiles pour les huttes ou comme tupperware, et ils mangent le tronc, sous forme du kodjo, une préparation complexe dont je vous épargne les étapes (j'ai goûté, c'est pas terrible). Ils sont aussi tisserands, et vendent leur production colorée (cher, faut marchander). Un petit montage photo de ma visite et de mon "appartement".
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